je vous fais lire ma première nouvelle
L'histoire de cette nouvelle, le titre est TROMPER, je l'ai rêvée. Tout m'est venu dans un rêve (je n'ai aucun mérite), je l'ai écrite assez vite du coup. J'étais restreint par la longueur (15 000 caractères) pour le concours. Elle se lit vite ! Pour vous donner un avant-goût et surtout vous donner envie, ça raconte l'histoire d'Amanda et de Rufus, un couple uni depuis des années, quand PAF, Amanda surprend son Rufus dans les bras d'une autre.
Pour lire cette nouvelle, il vous suffit de cliquer ici. C'est un document PDF que j'ai mis dans mon Google Drive. Je ne sais pas comment faire autrement. Si vous avez des suggestions à me faire, je suis toute ouïe !
J'espère que vous allez la lire, j'espère que vous allez apprécier. J'aimerai vous proposer ça régulièrement sur le blog. Ce n'est pas le tout de vous donner mes dernières lectures, maintenant je veux vous donner mes derniers écrits !
(et là, personne clique sur le lien, personne lit ma nouvelle, cet article tombe dans les méandres de mon blog)
(je suis une personne assez pessimiste quand il s'agît de moi-même)
(allez, faites comme vous voulez)
(lisez ma nouvelle)
Je vous copie-colle le début ici, pour vous donner un avant-goût.
— Hello, bonjour, welcome on board, bienvenue à bord !
— Bonjour… Je tends timidement ma carte d’embarquement à l’hôtesse de l’air qui accueillait les passagers.
— Vous êtes juste ici, dit-elle en pointant du doigt une rangée de sièges à quelques mètres de moi.
J’avance vers l’allée 6, j’ai avec moi mon petit sac de voyage, un sac à dos carré et minuscule qui a la capacité de contenir toute ma vie ou presque. Le reste. Les vingt autres kilos de ma vie sont dans la soute pour ce grand voyage. C’est parti pour douze heures de vol. Moi qui panique dès que je suis enfermée dans un avion. Ce voyage, on le construit depuis des mois. C’est notre projet, notre truc à nous qui n’avons jamais quitté notre Paris natal. San Francisco fait trop rêver sur le papier pour ne pas tenter d’y passer quelques mois à coup de sacs à dos et de rencontres fortuites. Je m’assieds à côté du hublot, même si je préfère la place du couloir. Une façon pour moi de croire qu’en cas de besoin, je peux fuir et courir dans l’allée de l’appareil. Si besoin. Lorsqu’on a pris les billets d’avion, je m’attendais à tout, sauf à être seule. Mais je n’allais pas gâcher ce changement de vie parce qu’il a tout foutu en l’air. Je me sentais sereine et apte pour une jeune trentenaire fraîchement célibataire. C’était il y a trois jours.
On s’est rencontrés il y a cinq ans. Le cliché de la jolie blonde venue faire un stage en communication et du maître de stage beaucoup trop sexy pour être tuteur. Nous n’avions que trois ans d’écart. C’était le meilleur job de ma vie, 6 mois durant lesquels je n’ai jamais rechigné à aller au travail puisqu’il était là. Le coup de foudre a été immédiat pour moi, pour lui aussi. C’est ce qu’il m’a raconté quelques mois après. Nous avions attendu la fin du stage pour nous voir en dehors. À partir de là, nous ne nous sommes plus quittés. Je suis restée dans cette entreprise, j’ai pris son poste quand il a décidé de monter son propre café avec un ami. Tout allait bien, tout était parfait jusqu’au moment où on a eu envie de bouger. Un an de congé sabbatique pour lui et moi. San Francisco nous voilà !
— Bonjour, me dit la personne qui s’assied près de moi. Enfin, côté couloir. Au milieu, il n’y a personne. Il devait y avoir Rufus. Je hoche la tête mécaniquement pour lui répondre et j’attrape mon miroir de poche pour vérifier mon état physique. Bien que je n’aie pas pleuré, encore. Je n’ai presque pas dormi depuis trois jours. Retournant encore et toujours ce mauvais épisode dans la tête. J’ôte mes grandes lunettes de soleil noires pour découvrir que mes cernes sont, de la même couleur que mes yeux, bleues. J’ai le teint blafard, mes lèvres sont sèches. Je détache mes longs cheveux blonds relevés en chignon pour pouvoir m’enfoncer dans le siège.
— Je déteste l’avion ! Les décollages me font toujours peur !
Génial. Ma voisine a peur de l’avion et a envie de parler. Je lui souris poliment, avec un peu de chance, elle pensera que je suis américaine et que je n’ai pas compris un traître mot de ce qu’elle a dit. Le commandant de bord nous souhaite la bienvenue, nous dit que le vol va durer douze heures, que le personnel se tient à notre disposition et nous souhaite un agréable voyage. Les hôtesses de l’air, parfaitement apprêtées, avec une quantité astronomique de maquillage, vérifient que les bagages à main sont bien rangés au-dessus de nos têtes. L’appareil se met en marche, le décollage est imminent. Juste après les traditionnelles chorégraphies de sécurité.
N'hésitez pas à me laisser un commentaire pour me dire ce que vous pensez du principe de vous faire lire mes nouvelles et ce que vous pensez de celle-ci !
xx
Ta nouvelle est super, j'espère que tu partageras d'autres écrits. Bravo !
RépondreSupprimerOh merci merci merci merci merci !!!!!!
SupprimerHyper sympa cette petite nouvelle. Et ce Rufus...si on met de côté son prénom, je veux bien l'épouser :)
RépondreSupprimerahahah ouais j'aime bien les prénoms "étranges" !!!
SupprimerMerci beaucoup beaucoup beaucoup !
Bravo Manon, c'est chouette, j'aime beaucoup ! Une autre, une autre, une autre !! :)
RépondreSupprimerMerci Elodie <3
SupprimerJ'ai beaucoup aimé, merci d'avoir partagé !
RépondreSupprimerMerci à toi Amélie !
SupprimerTrès sympathique cette nouvelle ��
RépondreSupprimerMerci Isabelle <3
SupprimerTon écriture est simple et efficace, pas de fioritures sucrées et une bien jolie chute, bravo. Faire court est un exercice bien difficile mais tu l' as surmonté.
RépondreSupprimerMerci beaucoup Louisa <3
SupprimerOui, j'avais peur pourtant que ce soit un peu cucu !
J ai beaucoup aime ! J espere que tu e partageras d autres !
RépondreSupprimermerci lucile !!!!! <3
SupprimerJ'ai enfin pris le temps de lire cette nouvelle et je ne regrette pas du tout! Je suis juste frustrée qu'elle soit si courte! J'ai limité déjà envie de plonger dans la vie d'Amanda et de Rufus! L'exercice de style doit être encore plus compliqué sur ce genre de format alors félicitation! Hâte de te lire à nouveau...
RépondreSupprimerMerci Lucile ! Ton commentaire me fait trop plaisir :-) Oui elle est courte, c'était la consigne du concours et c'est vrai que c'est un peu frustrant de ne pas avoir pu plus rentrer dans les détails ! merci encore ! gros bisous
Supprimer