le gilet de grand-mère

Avant toute chose, merci MERCI pour l'accueil que vous avez réservé à mon dernier article. Je suis heureuse de voir qu'on partage le même avis / engagement ! Je sens que vous mourrez d'envie de connaître l'histoire de ce gilet ? "Encore une tenue en noir", oui bon ça va. Promis, je vais faire des efforts. Ce gilet, je l'ai trouvé un matin de mai sur l'île de Ré lors d'un vide-grenier. Il était là, sur le stand d'une personne âgée qui n'avait pas grand chose à vendre. Je vois le gilet de loin genre "beauté incroyable sur stand pourri", je m'approche, le déplie... Rêve ultime de gilet ! Bon, d'un point de vue vegan, il est pourri. Laine, angora, peau de lapin à mon avis sur le devant. Mais bon... C'est un Made in France qui doit avoir au moins trente ans d'âge. Combien ? 5€. Comme je le dis souvent, on ne peut pas TOUJOURS respecter TOUS SES ENGAGEMENTS. Simone de Beauvoir dirait que je ramène mes engagements à de simples opinions. Zut.

Bref, criez dans les commentaires si vous le souhaitez. Je n'achète jamais d'angora ni de fourrure. Exception. Qui. Confirme. La règle ? Pour finir l'histoire (non, elle n'est pas fini), le fameux gilet sentait le vieux et avait quelques trous (et des épaulettes). Je l'ai emmené chez une couturière odieuse de Saint-Servan (tellement odieuse que j'ai failli revenir, reprendre mon gilet, mais je n'ai pas osé) puis j'ai été voir un pressing qui a refusé de me le prendre : laine, angora, perles... Trop dangereux. Je l'ai alors lavé à la main. Il sentait encore. Machine à laver, programme laine. Même pas peur. Et voilà. Un réel parcours du combattant pour ce gilet magique. C'est un doudou. 

Tout ça pour dire que les trouvailles comme ça, c'est (parfois) du boulot après ! Mais c'est toujours moins cher que le neuf et puis ça redonne vie (économie circulaire, économie circulaire) (fallait chanter en lisant économie circulaire).

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