Lecture #47

Je viens de le finir ! Là, maintenant, tout de suite. On peut lire ce livre en 3h mais j'ai tout fait pour faire durer le plaisir. Elizabeth Gilbert, c'est l'auteur du fameux Mange, Prie, Aime. C'est le premier livre que je lis d'elle et je ne suis absolument pas déçue. Loin de là ! Ce livre a eu l'effet d'un bon ami sur moi, il est bourré de bienveillance. Mais de quoi ça parle ? C'est écrit sur la couverture ! Ça parle de la créativité, c'est un condensé de bons conseils quand on veut laisser sortir notre "nous" créatif. Je suis particulièrement touchée par ce sujet étant donné qu'en ce moment je me donne comme jamais à l'écriture.

Et dieu sait si c'est dur de trouver la force de croire en soi quand aucun indicateur semble favorable. Si vous rêvez de devenir écrivain, ce livre est pour vous. Mais aussi, si vous rêvez d'être chanteur, céramiste, peintre... Peu importe, ici, on parle de laisser libre court à la magie créative et de croire enfin en une forme mystique qui distingue l'homme de l'animal (si on peut le dire ainsi) : l'Art.

J'ai hésité longtemps à acheter ce bouquin jusqu'à ce qu'on me l'offre (encore merci les amis) et bien mon conseil pour vous : ne vous privez pas une seule seconde de 300 pages positives ! Ça fait tellement de bien. 

Quelques citations pour vous donner envie : 

"Des écrivains en herbe me disent souvent : J'ai une idée, mais j'ai peur que cela ait été déjà fait." Eh bien, oui, c'est probablement le cas. La plupart des choses ont déjà été faites - mais elles ne l'ont pas encore été par vous." - page 117

"A mon avis, le perfectionnisme n'est rien de plus qu'une version haut de gamme, haute couture, de la peur. Pour moi, le perfectionnisme est simplement la peur en chaussures hors de prix et manteau de vison, qui fait semblant d'être élégante alors qu'en réalité, elle est simplement terrifiée." - page 194

"Mais ne laissez pas votre ego diriger la boutique, sinon il va la fermer. Votre ego est un domestique merveilleux, mais c'est un patron épouvantable, car la seule chose qu'il désire c'est la gratification, encore et encore." - page 284

L'avez-vous lu ? Ou peut-être d'autres livres de E. Gilbert ? 

xx